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Histoire du vêtement

Le coquelicot symbole du Jour du Souvenir

Le coquelicot, symbole du Jour du Souvenir. Son origine comme symbole du Jour du Souvenir provient de la Première guerre mondiale et plus précisément des batailles qui ont eu lieu dans les champs des Flandres en France et en Belgique.

La graine du coquelicot peut être en dormance dans le sol pendant des années mais lorsqu’on remue la terre, la graine germe. Le coquelicot demande un sol calcaire pour bien fleurir. La chaux résultant des bombardements a été mélangée avec le sol et a créé les conditions idéales pour la floraison du coquelicot.

En mai 1915, le lieutenant-colonel John McCrae, médecin militaire écrit un poème en regardant les champs recouverts de coquelicots: « In Flanders fields ». Le poème a été publié en décembre 1915 dans la revue « Punch ».

Trois ans plus tard, suite à la lecture de ce poème, une enseignante américaine, Moina Michael décida de toujours porter un coquelicot en Souvenir.

En 1920, suite à une visite aux États-Unis en 1920, une française nommée Anne Guérin découvrira elle aussi le poème de John McCrae . Émue par sa lecture, elle créera l’American and French Children’s League. Elle amasse des fonds en vendant des coquelicots en tissu pour venir en aide aux gens touchés par la guerre et particulièrement aux orphelins.

En 1921, elle parvient à convaincre la Légion britannique et l’ancêtre de la Légion royale canadienne, la Great War Veterans Association of Canada d’adopter le coquelicot comme symbole du souvenir. La tradition se perpétue aujourd’hui.

Il sera porté du côté gauche, près du cœur à partir du dernier vendredi d’octobre jusqu’à la fin de la journée du 11 novembre, Jour du Souvenir.

Voici la version traduite en français du poème de John McCrae:

« Au champ d’honneur »

Au champ d’honneur, les coquelicots

Sont parsemés de lot en lot

Auprès des croix; et dans l’espace

Les alouettes devenues lasses

Mêlent leurs chants au sifflement

Des obusiers.

Nous sommes morts

Nous qui songions la veille encore

À nos parents, à nos amis,

C’est nous qui reposons ici

Au champ d’honneur.

À vous jeunes désabusés

À vous de porter l’oriflamme

Et de garder au fond de l’âme

Le goût de vivre en liberté.

Acceptez le défi, sinon

Les coquelicots se faneront

Au champ d’honneur

[trad. Jean Pariseau]

 

Sources : La Légion royale canadienne, Anciens Combattants Canadiens, L’Encyclopédie canadienne : thecanadianencyclopedia.ca

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